Ce guide, paru fin septembre 2022, est destiné, notamment, aux collectivités locales. La LOM (loi d’orientation des mobilités) a renforcé les obligations de stationnement sécurisé et, à la suite de la parution de plusieurs textes d’application en juin dernier, « les maîtres d’ouvrages (…) doivent désormais intégrer le stationnement dans leurs bâtiments pour poursuivre l’adaptation de la ville au vélo". Le guide vise donc à « accompagner les collectivités locales dans la traduction opérationnelle de ces nouvelles obligations ».
Concrètement, en terme de places de stationnement "vélo" la LOM et les décrets publiés fixent à

  • un à deux emplacements par logement en fonction du nombre de pièces pour les constructions résidentielles
  • Sur les lieux de travail, au minimum un nombre de places de stationnement vélo correspondant à 15 % de l’effectif total accueilli simultanément dans le bâtiment.
  • Dans le cadre d’un service public « constituant un lieu de travail », ce taux est de 10 %.
  • Pour les bâtiments de services publics ne constituant pas essentiellement un lieu de travail, le taux est de « 15 % de l'effectif d'usagers du service public accueillis simultanément dans le bâtiment »
  • Pour les cinémas et les centres commerciaux : le nombre minimal de places est fixé à 10 % de la capacité du parc de stationnement, avec un plafond de 100 places.

Il faut noter que de telles dispositions ne sont pas nées de la dernière LOM, elles émergeaient déjà dans la loi SRU (1991 !!), ALUR (2014)... et ne s'imposent qu'aux constructions neuves ou aux rénovations.
Dans une cité peu évolutive et peu dynamique, il ne faut guère attendre d'amélioration par ce biais. Il est pertinent de poursuivre les initiatives prises dans le schéma des mobilités douces des Communautés de Communes, voire plus innovantes comme l'a été le local géré par VdV jusqu'à cette fin d'année ou celle de la Bicycletterie à Bordeaux Garage vélo collectif, exemple à Bordeaux.pdf