A Crest, dans la catégorie "Petites villes", ce sont 382 répondants qui se sont exprimés, une nette progression de la mobilisation par rapport à la précédente édition en 2021 puisque le score est doublé. Cet échantillon de crestois représente 4,43% de la population de notre petite cité (en comparaison, Lyon ou Grenoble ont un échantillon entre 1 et 1,5% de la population). C'est donc une forte mobilisation des opinions concernant la mobilité à vélo qui est ici recensée. En matière de résultat, le climat global cyclable aboutit à une note de 3,09 sur 5 (plaçant notre ville à un niveau D sur l'échelle de A+ à G). La moyenne nationale des petites villes est à 3.36 et celle d'une grande ville comme Grenoble (meilleur score national des grandes villes) est de 4.37. Entre 2021 et 2025 cette note globale à Crest progresse néanmoins de 8%. Ci-après, le détail de cette évaluation par thématique :
L'enquête invitait également les citoyens à identifier sur une carte les points à améliorer, les aménagements positifs réalisés et les besoins de stationnement vélo. Bien que le nombre de répondant dépasse largement les forces vives et sympathisantes de Vélo dans la Ville, on notera dans la carte résultant de ce baromètre vélo une bonne convergence avec celle que nous avons dressée et mise à jour, disponible dans ces pages ( CLIQUEZ ICI )
A Aouste sur Sye, nous disposons pour la première fois de données consolidées suite à cette enquête, grace aux 38 réponses recensées. Le climat cyclable y est jugé un peu plus favorable que dans la commune voisine, avec une note globale de 3,59 (niveau C dans l'échelle de climat). 
Un peu plus loin de Crest, dans le Val de Drôme, Loriol et Livron sont plus sévèrement jugées en mauvais climat cyclable avec un score de 2,74 (niveau E de l'échelle) mais avec de petits échantillons de répondants (52 et 56), alors que plus à l'est, Die fait plus de cyclistes heureux avec un score identique à celui d'Aouste sur Sye (avec 163 répondants).
Cette évaluation citoyenne très locale nous autorise à reprendre à notre compte le plaidoyer de la FUB en conclusion générale de cette vaste enquête : 
Transformer nos territoires par le vélo : trois leviers concrets
Un appel à l’action locale et nationale : 
1. Repenser la circulation et requalifier les routes existantes : mettre en place un plan de circulation et transformer des voiries déjà existantes pour créer des itinéraires sécurisés dédiés au vélo. 
2. Abaisser la vitesse à 30 km/h en ville : mesure simple, peu coûteuse et efficace, elle réduit les dangers, apaise la circulation et encourage les mobilités actives. 
3. Adapter et entretenir les aménagements : mettre en adéquation les infrastructures avec les nouveaux usages et assurer leur entretien régulier pour garantir sécurité et confort.
L’urgence d’apaiser et de protéger :
Réduire les vitesses et développer des aménagements de qualité sont des réponses essentielles, mais il faut également agir sur les comportements.
Un appel à l’État : 
Ne pas laisser les collectivités seules : appel au retour d’un grand plan vélo national, doté de moyens financiers ambitieux, pour soutenir la transformation des territoires et permettre aux Françaises et Français de choisir le vélo comme mode de déplacement
